CONTEXTE
La région de Diffa continue de faire face aux conséquences de la crise dans le bassin du Lac Tchad. Plus de 455 civils ont été tués, blessés ou enlevés depuis les premières attaques de Boko Haram sur le territoire nigérien en février 2015. L’instabilité sécuritaire dans cette région a entrainé le déplacement de dizaines de milliers de personnes vulnérables. En outre, les ménages qui vivaient des revenus des activités agro-pastorales autour de la rivière Komadougou et du bassin du Lac Tchad ainsi que des échanges commerciaux avec le Nigéria ont connu une importante perte de leurs moyens de subsistance.
Ces différents facteurs ont contribué à accentuer la vulnérabilité des populations locales dans un contexte déjà marqué par des défis tels que le faible accès aux services sociaux de base et l’insécurité alimentaire. Les personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire dans la région de Diffa sont estimées à 340 000, selon l’aperçu sur les besoins humanitaires de 2017 (HNO).
Au total, 22 attaques impliquant Boko Haram ont été notifiées au dernier trimestre de 2016 contre 14 depuis janvier. Des mouvements de retour ont été constatés à Bosso (Diffa) et au Nigéria. Les interventions humanitaires se poursuivent sans entrave.